Ferme solaire d'Angeville

Notre projet agrivoltaïque d’Angeville couvre le financement, la construction, l’exploitation, la maintenance et le démantèlement d’un parc agrivoltaïque d’une capacité de production d’environ 11,5 MWc, qui produirait environ 17 millions de kWh par an, soit l’équivalent de la consommation annuelle d’environ 7 800 personnes (source : agence ORE, 2 223kwh/habitant/an).

En phase avec la vision de l’agrivoltaïsme portée par les instances agricoles publiques et que nous partageons, le projet s’inscrit en continuité des pratiques de deux exploitations agricoles locales destinées à la production de fourrage. Le site du projet est actuellement en jachère depuis une dizaine d’années, et nous portons, avec les exploitants partenaires du projet, la volonté de le réinsérer dans un schéma de production agricole. Notre projet vise à apporter les ressources nécessaires pour cultiver à nouveau le sol tout en le protégeant des aléas météorologiques.

Les études environnementales se sont achevées en octobre 2025. Les inventaires réalisés ont permis d’identifier des surfaces aux caractéristiques humides pédologiques et floristiques. D’autres zones ont montré un intérêt écologique lié à l’entomofaune et à l’avifaune. Aucune zone à forts enjeux n’a cependant été identifiée. Les zones estimées d’intérêt écologique seront évitées dans notre conception finale.

En amont du lancement des études, pour s’assurer d’une bonne intégration locale et information autour du projet, le projet envisagé a été présenté auprès de la municipalité d’Angeville. Les études environnementales ont débuté après avoir recueilli son avis favorable quant à l’étude d’un projet agrivoltaïque. Le projet est également intégré dans les zones d’accélération EnR prévue dans la loi APER. Nous avons également présenté ce projet et échangé sur ses enjeux avec l’intercommunalité Terres des Confluences, de la DDT 82 et de la Chambre d’agriculture.

Nous prévoyons de déposer une demande de permis de construire à la fin du premier semestre de 2026. Lors de la phase d’instruction, une enquête publique sera menée fin 2026 par un commissaire-enquêteur nommé par la préfecture.