Ferme solaire de Reuilly

Situé à Reuilly, dans l’Indre, notre projet agrivoltaïque couvre le financement, la construction, l’exploitation, la maintenance et le démantèlement d’un parc agrivoltaïque d’une capacité de production de 28,5 MWc, qui produirait environ 38,5 millions de kWh par an, soit l’équivalent de la consommation annuelle d’environ 17 000 personnes (source : agence ORE, 2 223kwh/habitant/an).

Totalement en phase avec la vision de l’agrivoltaïsme que nous portons, le projet s’inscrit en continuité des pratiques des exploitations agricoles locales et du territoire agricole destiné à la production de céréales. Les champs sont actuellement cultivés ou au repos (jachère) et le projet entre en synergie en permettant la production d’énergie tout en conservant l’activité agricole. Le parc agrivoltaïque a été adapté en conséquence, les distances entre les rangées ont été revues à la hausse et les structures sont pilotables pour faciliter les travaux agricoles.

La centrale agrivoltaïque est innovante par ses structures qui s’adaptent à la culture de céréales, mais aussi par l’utilisation de batteries qui permettront de lisser la production renouvelable sur l’ensemble de la journée, participant à l’évitement des pics de production en milieu de journée et stabilisant le réseau électrique.

Les études environnementales ont débuté après avoir recueilli l’avis favorable de la commune à l’étude d’un projet agrivoltaïque. Le projet est également intégré aux zones d’accélération pour les énergies renouvelables prévues dans la loi d’accélération de la production d’énergies renouvelables (APER). Elles se sont achevées au printemps 2025. Les inventaires réalisés lors des études d’impact ont permis d’identifier des zones humides. D’autres zones correspondent à des réservoirs de biodiversité pour la flore et l’avifaune. Nous éviterons complètement ces parcelles stratégiques et renforcerons la biodiversité avoisinante par des mesures ciblées.

Nous prévoyons de déposer une demande de permis de construire en novembre 2025. Lors de la phase d’instruction, une enquête publique sera menée courant 2026-2027 par un commissaire-enquêteur nommé par le tribunal administratif, à la demande de la préfecture.